- Temps de lecture : 5 minutes
- Difficulté de mise en pratique : ★★★☆☆ (intermédiaire)
N.B : Ce sujet est traité en deux parties pour faciliter votre lecture, et maximiser votre taux de rétention d’informations. Un lien en fin de cet article vous permet d’accéder à la deuxième partie.
Introduction
Beaucoup de personnes m’ont demandé d’écrire à propos de ce sujet, bien que j’avais prévu d’écrire là-dessus un peu plus tard. Celui-ci fait partie des principaux obstacles – comme la procrastination, le manque de clarté ou encore la peur – qui vont à l’encontre de notre valeur n°1 : l’ACTION 
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Peut-on alors se débarrasser totalement du stress ? Et parmi les milliards d’astuces que vous pouvez trouver sur Internet, quelles sont les plus efficaces ?
Avant de répondre à ces deux questions, penchons-nous un peu d’abord sur l’origine de ce phénomène. Vous le savez, pour améliorer un point, rien de mieux que de comprendre son origine, sa source, pour rapidement cibler la cause de notre problématique.
1) Pourquoi stresse-t-on dans la vie de tous les jours ?
Le stress existe depuis que l’Homme vit sur Terre. À l’origine, notre organisme s’en servait pour maximiser nos chances de survie.
De manière plus générale, vous allez remarquer que le stress apparaît la plupart du temps lorsque vous manquez de contrôle. Vous êtes par conséquent impuissant(e) face à l’événement en question, et vous avez donc peur. 
Stress et peur sont intimement liés. Le sentiment de peur est tout à fait naturel, et intervient quant-à-lui le plus souvent lorsque nous nous embarquons dans une nouvelle aventure, en choisissant de sortir de notre zone de confort.
Dans ces cas-là, les génies d’entre-vous me direz que la solution est d’avoir le contrôle sur la situation, et puis tout ira bien.
Et vous auriez raison. Mais je vous fait quand même un stop de cow-boy 
: vous ne pouvez jamais avoir le contrôle absolu d’une situation donnée.
Le deuxième point à comprendre, c’est que nous stressons lorsque l’enjeu est assez conséquent : j’ai rarement vu quelqu’un stresser lorsqu’il enfilait pour la première fois un pantalon neuf. Et c’est là que ça devient intéressant : tout est relatif, et l’importance, c’est quelque chose qui sort tout droit de votre cerveau.
En prenant du recul, vous allez noter que la plupart des personnes qui stressent très souvent ont tendance à facilement empirer une situation, à exagérer l’ampleur d’un événement et à se faire des scénarios catastrophe 
.
- J’ai oublié mon smartphone chez moi.
C’est la fin du monde ! - Si je décroche pas une mention au BAC, mon père va me tuer.
- Si je vais discuter avec cette fille que je ne connais pas, elle va me rejeter j’en suis sûr et ça va me gâcher toute ma semaine…
Donc je ne fais rien.
D’un autre côté, les personnes qui sont beaucoup moins stressées dans la vie de tous les jours auront plutôt tendance à dédramatiser très facilement, à garder leur sang froid, et à vous répéter sans cesse :
- Mais non t’inquiètes, je trouverai bien un nouveau boulot.
- C’est juste le BAC quoi…
- Bon au final tu l’as pas eu
mais… c’est pas la fin du monde quand même.
On peut noter également que cette dédramatisation est liée à un côté optimiste dans la façon de penser et de voir les événements.
Au final, la chose la plus importante à retenir, c’est que vous pouvez agir sur le stress non pas en essayant de contrôler une situation donnée – en apprenant un texte par cœur avant un passage en public par exemple – mais plutôt…
2) Faut-il se débarrasser totalement du stress ?
Stresser un peu avant un passage en public, et pendant les premières phrases que vous direz ne vous sera que bénéfique. Vous réfléchirez plus vite, et en bonus, les autres vous verront comme un être humain et non comme un robot, et accorderont de l’importance à ce que vous dites.
De même juste avant un examen, juste avant de dire “je t’aime” à l’homme ou la femme avec qui vous partagez votre vie (je sais, c’est trop mignon ) ou juste avant de vous lancer dans un nouveau grand projet.
En effet, le stress existe sous deux formes : l’eustress et le distress.
La première forme vous sera bénéfique. Vous verrez vos capacités s’améliorer de façon significative : vous penserez de façon plus rapide, parlerez d’une voix plus ferme, et vous paraîtrez donc comme étant beaucoup plus confiant(e).
Dans d’autres cas plus graves, comme lors d’une chute, je ne sais pas si vous avez déjà vécu ce genre d’expérience, mais le stress va vous permettre de ne pas ressentir la douleur sur l’instant. Vous devenez momentanément “invincible”. Pas mal , non ?
Sous sa deuxième forme, le stress va commencer à vous nuire, à diminuer vos capacités, à enclencher des mécanismes parasites, comme des tremblements au niveau des mains, des jambes, un bégaiement, une transpiration, voire même des étourdissements et évanouissements dans certains cas critiques.
Modifiez petit à petit votre vision des choses jusqu’à ne plus être touché(e) par le distress, sans pour autant éliminer l’eustress totalement, qui comme on l’a vu précédemment peut être bénéfique dans certaines situations.
Ça peut paraître compliqué à première vue, mais ne vous inquiétez surtout pas, la majeure partie des clés qui vont suivre vont s’appuyer sur cette idée.
Et rien que le fait d’être conscient(e) des informations des deux articles sur le sujet va considérablement diminuer votre niveau de stress quotidien au bout de quelques semaines. (Et non, pas en quelques heures, nous ne sommes pas dans un film malheureusement 
).
Les 3 points que vous devez retenir pour cette première partie
- Le stress est dans la majeure partie des cas la combinaison d’une impuissance, d’un manque de contrôle et d’une peur.
- Gérer son stress, c’est l’art de percevoir les choses différemment, et de dédramatiser les événements.
- Inutile de vouloir vous débarrasser totalement du stress, puisqu’il peut vous apporter des propriétés positives dans certains cas.
Voilà pour cette première partie. Cliquez-ici pour découvrir la suite et les 7 clés pour diminuer considérablement votre niveau de stress dans la vie de tous les jours.
Avec amour et gratitude,
Votre ami & coach,
Dr. Nh2
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