- Temps de lecture : 7 minutes
- Difficulté de mise en pratique : ★★★☆☆ (intermédiaire)
Nota Bene : Je précise que ce que j’écris ici n’est que mon propre point de vue, et qu’il existe encore 7 milliards d’autres manières de voir les choses. 🙂
Introduction
Nous voilà au mois de juin – à l’heure où je publie cet article en tout cas. Déjà une année de travail, de fatigue accumulée, de frustrations et de stress au quotidien. Étudiants et salariés, tous n’attendons finalement qu’une seule chose : les vacances d’été ! 😎
Une fois que vous y êtes, les jours s’enchaînent tellement vite que les mois de vacances font d’emblée partie du passé. Et oui, septembre déjà, c’est la rentrée dans quelques jours. Le simple fait de visualiser cela pendant quelques secondes vous donne-t-il déjà des frissons ? 😖
À ce moment précis, avez-vous déjà ressenti ce fameux sentiment de culpabilité profonde au fond de vous ? 😫 Avez-vous eu l’impression d’avoir été flashé par man in black et de ne plus vous souvenir ce que vous aviez fait durant tout ce temps ?
Moi oui en tout cas, par le passé.
Plus sérieusement, tous les amis de qui j’étais suffisamment proche pour qu’ils puissent mettre leur ego au placard, assumaient ce sentiment assez amer.
Vous faut-il encore un ou deux mois de vacances de plus ? Après tout, pourquoi pas, les trois mois de vacances n’étaient peut-être pas suffisants. Certains Jean-Flemmards (comme moi il y a quelques années) ont bien besoin de prendre 6 mois de vacances. Deux fois par an. 😏
Par ailleurs, plusieurs de mes amis n’ont cessé de me répéter tout au long de mes années au collège que « profiter de ses vacances » rimait avec « faire des nuits blanches », « ne plus savoir écrire » ou simplement « ne rien faire ». Après tout, si nous ne respectons pas ces conditions, et bien nous n’avons tout simplement pas de vie – paraît-il.
J’y croyais vraiment au début. Je pensais que c’était ça profiter de ses vacances, et par conséquent je ne foutais absolument RIEN. Mais au bout de quelques années, j’ai constaté des conséquences chroniques assez décevantes :
- Pendant les premiers jours qui suivaient la rentrée, j’étais énormément fatigué à cause du manque de sommeil – puisque je ne pouvais pas m’endormir à 23h, vu que j’avais totalement niq… hum.. hum.. mon rythme biologique.
- Plus subtile à observer, j’ai remarqué que mes facultés de concentration, d’efficacité et de productivité avaient pas mal chuté. Il fallait plusieurs jours avant que tout ne rentre dans l’ordre.
- Et puis la dernière chose que j’ai constatée, c’est que quasi-tout le monde était concerné par ce phénomène.
J’ai par ailleurs été particulièrement bombardé par une expression très courante. Découvrons-la ensemble.
Les vacances, c’est fait pour en profiter voyons !
Mais voyons ! Voyons voyons voyons 🙂🙃🙂🙃 !
Je suis sûr que vous avez déjà entendu des conneries pareilles au moins une fois dans votre vie. « Faut profiter de sa jeunesse pendant qu’il est encore temps. » Alors, j’approuverais cette théorie, si et seulement si la personne en question était capable de me donner la définition exacte de ce fameux mot : profiter.
Ça veut dire quoi exactement ? Demandons cela à Jean-Google 👌🏼 :
- Étudions d’abord l’étymologie du mot « profit » : Du latin profectus (« progrès, avancement, succès, profit »), lequel est composé du préfixe pro– (« pour ») et de facere (« faire »).
- Et d’après le dico, profiter peut prendre plusieurs sens – profiter de quelqu’un, etc. – mais celui qui nous intéresse ici est le suivant : Grandir, se développer.
Quand j’a découvert ça j’étais assez… sur le cul. 😶 Maintenant que vous connaissez la véritable sémantique de ce mot, le plus dur est fait. Mais attendez, comment savoir si vous êtes en train de profiter de vos vacances ? C’est très simple, répondez à cette question :
- Suis-je en train d’avancer vers mes buts, ma légende personnelle ?
- Reformulation : Suis-je en train de rêver, ou de tout faire pour réaliser mes rêves.
- Reformulation 2 : Est-ce que ce que je suis en train de faire de mes journées est synonyme de progression ?
Analysez la situation avec intelligence et soyez sincères envers-vous-mêmes.
Vous pouvez aussi vous fier à votre instinct : cette petite voix au fond de vous. Entre-nous, on sait très bien quand ce qu’on fait ne nous mène à rien… On le sent pendant une seconde, puis notre psychisme s’occupe de censurer tout ça et de balancer le tas dans la grotte de l’inconscient qui s’occupera de refouler le tout, et qui générera parfois des petits cauchemars pas très sympas.
Mais Amine, je n’ai pas encore posé d’objectif dans ma vie… 😟 Je fais quoi ?
Si vous ne connaissez pas vos buts dans la vie, alors c’est très simple : désormais votre but va être de vous bouger les fesses et de donner un sens à votre vie, ou une ébauche pour commencer, que vous aller concrétiser par un ou plusieurs buts à atteindre.
En bref, vous devez tout faire pour PROGRESSER. Et je ne parle pas que d’études, mais de toute les sphères de votre vie :
- Améliorer vos relations en sortant d’avantage, en faisant de nouvelles rencontres
- Améliorer votre alimentation
- Améliorer votre routine sportive
- Revoir les points qui vous ont posé problème, et qui risquent de vous nuire durant les prochaines années si vous ne les mettez pas de côté
- Consacrer d’avantage de temps à vos passions
- Passer plus de temps à apprendre et à élargir votre champ de connaissances, en lisant des livres par exemple
Vous ne pouvez pas tout faire en même temps, gardez bien cela en tête. Sinon, il va se passer un truc magique, digne des effets spéciaux des films de Spielberg : vous n’allez rien faire du tout 😱.
Faites toujours une chose à la fois. Monotâche sivouplé☝. Et afin de clarifier les choses, commencez par faire un bilan.
Exercice facile pour des personnes qui veulent faire la différence :
Prenez une feuille et essayez de détailler les points suivants :
- Faites le point sur l’état actuel des choses. Vos points forts. Vos points faibles. Votre niveau d’énergie. Les émotions qui reviennent. Le fait que vous soyez satisfait, ou non, de votre situation.
- Faites l’inventaire de qui vous voulez être, ce que vous voulez accomplir, posséder, et avec qui vous voulez partager votre vie dans un, cinq, dix ou quinze ans si vous êtes courageux ou courageuse. Décrivez précisément le genre de personne que vous devez être pour réussir, peu importe ce que ce mot signifie pour vous.
- Filtrez le tout en établissant des objectifs clairs et précis, à long, moyen et court terme, en donnant à chaque fois une estimation du temps qu’il vous faudra pour les réaliser. Ne dépassez pas 3 gros objectifs par année. Souvenez-vous, le truc magique.
Exemple concret :
- Je veux devenir major de ma promo : échéance quantifiée et précise = 1 année.
- Je veux améliorer mes notes en physique et en maths à la rentrée. Je dois donc renforcer certains points. Échéance = 3 mois de vacances.
- Je reverrai donc chaque semaine un chapitre qui m’avait posé problème. Échéance = 1 semaine.
Divisez, et surtout, allez-y pas à pas. Comme si vous étiez sur un champ de mines qui risquent de vous exploser à la figure 💣🔥 – les mines étant toutes ces sources de divertissements illimitées de notre génération.
Pour conclure
Les vacances :
- C’est le moment de vous remettre en question, pour en apprendre plus sur vous et mieux agir à l’avenir.
- C’est le moment de visualiser la personne que vous souhaitez être plus tard, et les personnes qui seront avec vous.
- C’est le moment d’agir, de renforcer vos points faibles, de perfectionner vos points forts, et de réduire la distance entre ce que vous avez et ce que vous voulez (avoir et être).
Alors ne restez pas assis toute la journée devant votre Smartphone, s’il vous plaît 😥, ne le faites pas pour moi mais pour vous et tout ceux pour qui vous comptez ! Et comme le disait le grand Albert Einstein :
« La vie c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre » – Einstein
P.S : Bonne vacances à tous et à toutes ! 😀
Avec amour et gratitude,
Votre ami & coach,
Dr. Nh2
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