• Temps de lecture : 6 minutes
  • Difficulté de mise en pratique : ★★★★☆ (difficile)

Introduction

La Théorie des pôles est une idée qui m’est venue en tête il y a quelques années et intervient dans plusieurs domaines de notre vie. Je mets donc en place un article complémentaire pour éviter de la redéfinir à chaque fois, et pour pouvoir y donner plus d’exemples pour une meilleure compréhension.

Ce n’est vraiment pas compliqué au fond :

Un pôle, c’est une activité ou un passe-temps auquel vous accordez une grande importance dans votre vie.

Lorsque je parle d’importance, j’insinue par là que vous y accordez une grande partie de votre temps et de votre énergie. Par ailleurs, on n’aime pas forcément toutes les choses auxquelles on donne de l’importance, comme le fait d’aller au lycée par exemple (pour la plupart).

Voici un exemple pour une meilleure compréhension : Cloé passe une heure à jouer au piano, huit heures dans son lycée, voit sa famille pendant trois heures et pratique une heure de sport, et ce tous les jours de la semaine (sauf le weekend où elle n’a pas cours).

Dans ce cas précis, le piano, le lycée – et plus précisément les résultats qu’elle y obtient et les événements qui s’y produisent, sa famille et sa séance de sport quotidienne constituent ses plus grands pôles.

Si un des 4 pôles va mal, alors cela aura une influence directe sur elle, ses émotions, sa motivation ainsi que sa capacité à prendre des décisions et à agir en conséquence.

  • Dans notre exemple, le piano peut casser.
  • Cloé peut avoir une mauvaise note au lycée, ou se faire exclure d’un cours.
  • Elle peut perdre un de ses proches.
  • Elle peut aussi avoir une entorse qui l’empêchera de pratiquer son sport favori.

Si les 4 événements ont lieu en même temps, le risque que Cloé entre en état de dépression générale devient assez conséquent. Qui dit dépression dit isolation, remise en question de soi et absence totale de motivation , état que nous cherchons à absolument éviter.

En réalité, nous avons des centaines de pôles dans notre vie, à intensités différentes : peu de pôles majeurs, et beaucoup de pôles mineurs dans le cas général.

Un crayon peut par exemple être considéré comme pôle mineur : en cassant, il vous frustre, mais à très petite dose. Et la solution est assez simple pour revenir à l’état d’équilibre des pôles : le changer, ou aller en acheter un autre.

Les pôles majeurs quant-à-eux peuvent être assez dangereux, surtout si vous n’en avez que très peu.

Supposons que vous restez devant votre téléphone – et j’espère que ce n’est pas votre cas – plusieurs heures par jour. Le jour où celui-ci casse, je sais que cela peut être considéré comme une catastrophe pour certains.

  • Que vais-je faire de mes journées maintenant ?
  • Que vont penser les autres s’ils ne me voient pas connecté ?
  • Comment vais-je faire pour rester au courant de ce qui se passe ?

Bien sûr, dans ce cas précis, l’individu cherchera avant tout à trouver une solution à son « problème », et revenir à un état de stabilité.

Alors, vous commencez à comprendre un peu à quoi tout cela va nous servir ? Et bien c’est très simple. La théorie des pôles a un lien direct avec votre mindset (votre façon de penser) et votre équilibre.

Comprendre ce mécanisme va vous permettre de développer votre façon de penser et va renforcer votre équilibre. Voici le Théorème des pôles majeurs, composé de deux parties intimement liées :

  • LE NOMBRE : plus vous aurez de pôles, moins vous aurez de risque d’entrer en état de déséquilibre.
  • LE CONTRÔLE : en ayant plus de contrôle sur vos pôles, vous pourrez rester équilibrés, et donc actifs et efficaces plus longtemps.

Laissez-moi vous expliquer ces deux points.

1) Le nombre de pôles :

En reprenant l’exemple de Cloé, le fait qu’elle ait 4 pôles majeurs fait qu’elle a moins de chances d’entrer en état de déséquilibre, contrairement à Jean-Flemmard qui n’en a qu’un seul .

La raison est très simple : si Cloé a une mauvaise note, en rentrant chez elle, faire un peu de piano, passer du temps avec les personnes qu’elle aime, et faire une bonne séance de sport va lui rappeler qu’il n’y a pas que les notes dans sa vie.

Quant à Jean-Flemmard, n’ayant pas d’autres activités à côté, il continuera d’y penser en permanence. Son état ne fera que s’aggraver petit à petit.

Pour résumer, retenez cette métaphore. Si votre équilibre était une maison, alors vos pôles majeurs seraient les poutres en béton qui la soutiennent. Plus vous en aurez, plus la maison sera stable, car si une des poutres lâche, il y en aura d’autres pour soutenir le tout.

2) Le contrôle des pôles :

Contrôler un pôle majeur à 100%, est-ce possible ?

Malheureusement non. Quand je parle de contrôle, j’insinue par là que vous pouvez faire confiance à un objet ou une personne, qui ne vous lâchera pas dans un monde idéal.

  • L’objet en question ne doit jamais cesser ce fonctionner.
  • La personne en question ne peut pas vous blesser et s’en aller, et doit rester en permanence à vos côtés.

Ce qui n’est pas le cas dans notre monde à nous.

Par conséquent, il vous faudra avoir de préférence des pôles sur lesquels vous pouvez avoir beaucoup de contrôle.

  • Vous aurez d’avantage de contrôle sur une guitare, un objet simple qui a très peu de chances de se casser tout seul, que sur un ordinateur, objet complexe par exemple.
  • Vous aurez par contre beaucoup moins de contrôle sur une personne, comme votre petit(e) ami(e), puisque vous ne pouvez contrôler sa façon de penser.

3) Et maintenant ?

À vous maintenant d’identifier vos pôles majeurs.

Portez une attention particulière à leur nombre et au contrôle que vous avez sur chacun d’entre-eux.

Suite à cette étape de tri et de clarification, vous pourrez établir des modifications, ajouter, supprimer ou transformer des pôles majeurs en pôles mineurs.

Personnellement, étant lycéen autrefois, j’avais fait le choix de transformer les résultats et les examens en pôles mineurs. Facile à dire, difficile à mettre en place malheureusement. Mais je l’ai fait parce que je savais que je n’avais de toute façon pas beaucoup de contrôle là-dessus. Je faisais donc de mon mieux à chaque fois, et acceptais le résultat tel qu’il était.

J’ai également intégré le sport, la lecture, le fait d’écrire sur ce site, le jeu d’un instrument de musique et bien d’autres activités dans ma vie il y a quelques années, la plupart étant des pôles majeurs sur lesquels je peux avoir pas mal de contrôle.

Je vous conseille donc de faire de même, sans attendre !

Pour conclure

Mon seul conseil, comme à chaque fois, c’est de ne pas faire comme 95% des personnes qui se contentent de simplement lire ces articles. Passez à l’action . Apprenez à vous connaître. Pas demain, ni ce soir, mais dès maintenant. Vous ne le regretterez pas.

“C’est sur soi-même qu’il faut œuvrer, c’est en soi-même qu’il faut chercher.” – Paracelse


Avec amour et gratitude,
 Votre ami & coach,
Dr. Nh2
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